L'un des cinq otages récemment libérés après enlèvement le 21 juillet a succombé à ses blessures. La nouvelle est livrée par l'armée, qui déplore le traitement inhumain et dégradant infligé à ces civils par les miliciens Mobondo. Le porte-parole de la 11ᵉ région militaire explique que « ces victimes ont été torturées, et l'un d'entre eux a malheureusement succombé à ses blessures ».
Le capitaine Anthony Mualushayi précise que ces actes ont été commis par « certains éléments du groupe armé Mobondo dans plusieurs villages de la commune urbano-rurale de Maluku, où » ces miliciens « sont temporairement cantonnés par la Réserve d’armée pour la défense, en attente d’évacuation ».
Les FARDC annoncent avoir renforcé les dispositifs sécuritaires pour sécuriser la population, « neutraliser toute menace et mettre la main sur les auteurs de ces actes barbares ». Des enquêtes sont également en cours afin d’identifier les auteurs de ces actes, a-t-il ajouté.
Jonathan Mesa