RDC : le gouvernement adopte le projet de décret portant modalités d'autofinancement des établissements de l'Enseignement Supérieur et Universitaire

Une nouvelle réforme est en voie de voir le jour dans le secteur de l'enseignement supérieur et universitaire en République Démocratique du Congo. Le gouvernement vient d'adopter le projet de décret portant modalités d'auto financement des établissements de l'enseignement supérieur et universitaire.

Selon le compte rendu de la 53e réunion du conseil des ministres tenue vendredi 25 juillet 2025 sous la direction de Félix Tshisekedi à la Cité de l'Union Africaine, ce texte a été présenté par Safi Sombo Ayane Marie Thérèse, Ministre de l'enseignement supérieur et universitaire. 

"Ce texte fixe le cadre devant permettre aux établissements de l'enseignement supérieur et universitaire d'avoir des ressources financières suffisantes pour participer de manière active et effective à la résolution des problèmes et aux besoins du secteur public et privé en RDC ou encore de former des ressources humaines de qualité, compétentes, expérimentées et capables de contribuer efficacement à l'industrialisation et au développement de la RDC", rapporte le compte rendu de la réunion.

Cette nouvelle réforme intervient alors que la ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), Marie-Thérèse Safi Sombo, vient de présenter la nouvelle réglementation des écoles doctorales, fruit d’un travail collégial avec toutes les parties prenantes. L'objectif poursuivi est de mettre fin aux graves dysfonctionnements qui minent la crédibilité des formations doctorales en République Démocratique du Congo.

Selon le compte rendu de la 52e réunion du conseil des ministres, cette réforme des écoles doctorales en RDC apporte plusieurs innovations majeures. À titre indicatif, le concept traditionnel de troisième cycle universitaire disparaît au profit de l’École Doctorale, désormais seule habilitée à délivrer des formations doctorales. Seules les universités et Écoles Supérieures accréditées pourront désormais créer ces écoles, avec des conditions d’agrément considérablement renforcées.

Clément MUAMBA