Réforme de la loi électorale : « comment peut-on lever les options sans discussion ? », s’interroge le G13 en quittant de la salle de plénière

Quelques membres du G13 lors de l'examen sur la loi électorale
Quelques membres du G13 lors de l'examen sur la loi électorale

Le G13 a quitté la salle de plénière ce jeudi 12 mai après avoir entendu la méthodologie de travail communiquée par Christophe Mboso pour la séance du jour consacrée à la levée des options en rapport avec la réforme de la loi électorale. Sur les 17 thématiques proposées par le G13 dans sa proposition de loi, les élus doivent lever des options et passer au vote directement sans débat, et les points à la base de discorde devraient être réécrits.

Les initiateurs de la proposition de loi ont, par le biais de Delly Sesanga, à travers une motion de procédure, interrogé le bureau sur le rôle que jouera le G13 à cette plénière de levée des  options. Ce dernier souhaitait prendre la parole pour réagir sur des options qui seront levées.

Réagissant à cette motion, le député Mayo Mambeke a estimé que les initiateurs sont déjà dessaisis de leur initiative vue que la plénière a déclaré recevable la proposition.

Une proposition non soutenue par les initiateurs, qui estiment que cette brèche est une situation spéciale parce que la proposition n'est pas envoyée en une  commission spécifique.

La plénière a voté contre la motion du G13, insinuant ainsi que les initiateurs ne pourront pas réagir ou éclairer sur les options qui seront levées.

Selon le député national, membre du G13, Jacques Ndjoli, on ne peut pas lever les options tant qu’il n’y a pas débat.

" Nous avons sollicité un débat, mais apparemment il n'y a pas débat, il s'agit tout simplement de positions des groupes parlementaires et que nous n'avons pas l'opportunité de débattre. Nous préférons attendre que le débat ait lieu au niveau de la commission. Nous voulons garder la lettre du règlement et l'esprit du parlementarisme. La lettre et l'esprit, c'est que cette loi était déclarée recevable. Donc elle doit aller en commission pour débat. Et si par consensus nous voulons avoir un cadre intermédiaire informel, ça doit être un cadre formel de discussion. Or, nous nous n'avons pas la possibilité de discuter des options, donc nous croyons que nous pouvons être dans la salle ou hors de la salle, ça ne change rien. Les options se lèvent en discutant, comment peut-on lever les options alors qu'on n'a pas discuté ? ", a dit Jacques Ndjoli. 

L'option appliquée lors de cette plénière a été levée lors de la dernière réunion de la conférence des présidents tenue sous la direction de Christophe Mboso. Ce, à la suite du refus du dépôt des articles qui requièrent le consensus par l'opposition parlementaire.