Après l'alerte faisant état de 34 personnes atteintes de la diarrhée après avoir consommé la viande de bœuf présumé infecté dans la localité Kiraku, dans le groupement Waloa Uroba (territoire de Walikale) au Nord-Kivu, le service vétérinaire du secteur des Wanianga, entité touchée par ce drame, dit renforcer sa présence au niveau de différentes barrières d'entrée et de sortie de cette entité territoriale décentralisée, ainsi qu'aux abattoirs publics.
Des spécialistes affectés à ces différents endroits ont la charge de procéder à l'expertise vétérinaire avant l'entrée des vaches dans le secteur des Wanianga à Walikale en provenance du territoire Masisi et avant la commercialisation de la viande de bœuf dans les différents marchés.
Ces mesures sont contenues dans un document rendu public ce mardi 29 juillet à Walikale. Le chef de ce service, Kishirani Luendo Thaddée fait savoir que ces mesures visent à protéger la population contre la consommation des viandes infectées, surtout que le territoire de Masisi qui approvisionne Walikale subit actuellement une menace pathologique dans le secteur d'élevage.
Tous les chefs d'antenne sont déjà instruits pour veiller à l'application de ces mesures afin d'épargner la population locale de tout risque de propagation des maladies d'origine animale chez les humains. Aucune vache présentant des signes de maladie ne doit franchir les limites entre les territoires de Masisi et Walikale. Au niveau des abattoirs, tout animal, après expertise vétérinaire, reconnu malade, doit être incinéré. Thaddée Luendo appelle les services de sécurité à accompagner cette mesure pour être appliquée sans faille.
Pour rappel, 34 personnes qui ont consommé la viande d'un bœuf présumé malade, ont été atteintes de diarrhée dans le groupement Waloa Uroba. Toutes les victimes poursuivent le traitement dans différentes structures sanitaires de la région.