Le 05 mai, le monde célébrait les sages-femmes. Focus sur cette profession à Mbuji-Mayi où elles sauvent des vies au quotidien.
Marceline Dimuangala est sage femme à l'hôpital général de référence kayembe de Mbuji-Mayi. Elle définit volontiers son métier comme une passion, celle d'aider à donner la vie, accueillir et soigner les soins aux nouveaux nés.
"J'ai choisi ce métier dans le but de sauver la vie des enfants, encadrer les jeunes adolescents et toute femme en âge de procréer. Je lutte contre la mortalité," confie-t-elle tout en expliquant que ce sont les décès des enfants qui l'ont motivée à suivre cette formation. A la base, cette infirmière A2 décide d'embrasser la profession de sage femme pour venir en aide à son prochain.
"Nous avons un slogan une femme ne peut pas mourir en donnant naissance où un enfant ne peut pas mourir en venant au monde" rappelle fièrement la sage femme.
Jacquie Ntumba est étudiante à l'ISTM option sage femme, elle explique qu'elle a choisi cette filière pour s'occuper du nouveau né et de sa mère à l'accouchement et bien au-delà car insiste-t-elle, une sage femme prodigue les soins néonatale et obstétrique d'urgence.
Il y a celles qui ont toujours rêver de faire ce métier, c'est le cas de Véronique Nsudila Malu.
"Bien que j'ai choisi ce métier, il y a toujours des incidents qui font stresser mais je suis obligée de sauver des vies."
Négligée dans le temps, l' accoucheuse ou sage femme est entrain de devenir un important segment dans la chaîne de l'administration de soins à travers le monde souligne toutes les sages femmes rencontrées à MbjujiMayi où le combat de la sage femme est porté par plusieurs organisations de la société civile.
Marie Jeanne Molly MUPELA à Mbuji-Mayi