Journée parlementaire dédiée à la planification et à la budgétisation sensibles au genre
Une journée parlementaire dédiée à la planification et à la budgétisation sensibles au genre (PBSG) s’est tenue mardi 4 novembre à Kinshasa, à l’initiative conjointe d’ONU Femmes, du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de la MONUSCO. L’événement a rassemblé des députés membres des commissions « Économie, Finances et Contrôle Budgétaire » (ECOFIN) et « Égalité des Chances, Famille et Enfant », autour d’un objectif : renforcer les capacités des parlementaires congolais afin d’intégrer une perspective de genre dans les processus budgétaires nationaux.
À l’issue de la session, plusieurs résultats clés ont été annoncés. Les participants ont notamment développé une compréhension commune des principes de la budgétisation sensible au genre et de leur rôle dans la concrétisation des engagements internationaux auxquels la RDC a souscrit en matière d’égalité entre les sexes. Les capacités des députés ont été renforcées en matière d’analyse critique des documents budgétaires, d’amendement des textes financiers et de suivi des dépenses publiques. Des recommandations stratégiques ont été formulées en vue d’être transmises au gouvernement et aux partenaires techniques et financiers, afin d’améliorer l’efficacité, la transparence et l’impact du budget national pour l’exercice 2026.
La session de Kinshasa a mis en lumière le rôle central du Parlement dans ce processus. Au-delà de l’adoption des lois de finances, les élus ont la responsabilité de s’assurer que les budgets traduisent dans les faits les engagements pris par l’État. Cela passe par un suivi renforcé des allocations budgétaires, une capacité accrue à amender les textes financiers et une exigence de redevabilité dans l’utilisation des ressources publiques.
Nancy Clémence Tshimueneka
