RDC : l'Assemblée nationale va examiner le réquisitoire du PG près la Cour Constitutionnelle sur la levée des immunités des députés impliqués dans l’affaire Bukanga Lonzo

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L'Assemblée nationale va statuer au cours de la session parlementaire de mars en cours, sur la demande du procureur général près la Cour Constitutionnelle sur la levée des immunités de deux députés nationaux cités dans l'affaire Bukanga Lonzo. Les députés nationaux ont adopté ce point lors de la plénière de ce mercredi 2 juin 2021.

« Le bureau a programmé deux points à l'ordre du jour : le premier point, il s'agit de l'inscription au calendrier des travaux du réquisitoire du 12 mai du procureur général près la Cour Constitutionnelle tel que modifié par le réquisitoire du 15 mai 2021 aux fins d'obtenir l'autorisation des poursuites contre deux collègues. Le point relatif au réquisitoire est une matière non législative que nous devons inscrire dans notre calendrier des travaux », a dit Christophe Mboso au début de la plénière.

Il a ajouté : « deuxième point : examen de la demande d'interpellation d'un membre du gouvernement. La demande d'interpellation est un nouveau point que nous devons ajouter à notre ordre du jour pour pouvoir en débattre ».

Le procureur général près la cour de constitutionnelle avait transmis un réquisitoire à l’Assemblée nationale et au sénat au sujet du dossier Bukanga Lonzo. Concernant la chambre basse, deux noms des députés nationaux ont été cités. Il s'agit de Kumbu Kiala et Louise Munga Mesozi.

Le premier était comptable public principal (code 0536/Cabinet Finances). Il avait perçu en son temps 1 543 710, 46 USD. L’intéressé n’a toujours pas fourni des explications au sujet de la destination de ces fonds, dit le procureur. Aussi, on reproche à la député Louise Munga Mesozi comme signataire de la convention d’actionnaires dans le cadre de trois sociétés du groupe Bukanga Lonzo de n’avoir pas veillé à la bonne exécution de celle-ci au point de tolérer que l’Etat congolais ait pris la charge de libérer les parts sociales revenant à Africom. Pour rappel, il était question que l’Etat congolais verse 85% du capital et Africom 15% dans la première société. La partie congolaise devait également libéré 70% du capital de la deuxième société et Africom 30% et pour la troisième société l’Etat congolais et Africom devaient verser chacun 50% du capital social.

Berith Yakitenge