RDC: Plainte déposée contre Pascal Mukuna  « pour viol, rétention illicite de documents et menaces de mort » 

ACTUALITE.CD

Une plainte a été déposée à charge de Pascal Mukuna « pour viol, rétention illicite de documents et menaces de mort ». Celle qui se présente comme la victime, Mamie Tshibola Mufuta, a saisi le Procureur Général Près la Cour d’Appel de Kinshasa mercredi 6 mai. Elle dit être veuve d’un ancien collaborateur du chef de l’Eglise ACK. 

« De son vivant, mon époux avait acquis plusieurs biens meubles et immeubles dont une parcelle située à Bandulungwa sur l’avenue Bindi 7385. Après sa mort, Monsieur Mukuna Pascal s’est arrogé le pouvoir de partager les biens de feu mon mari sans tenir compte de mes droits de veuve garantis par les lois de la République, surtout que je suis restée seule avec un enfant mineur », écrit la dame.

Elle explique, dans sa plainte, que Mukuna a profité de sa position « d’évêque » pour garder le certificat d’enregistrement de la parcelle. Mamie Tshibola Mufuta allègue également que ce dernier lui aurait contraint à avoir des relations sexuelles avec elle avant d’entrer en possession dudit document.

Après avoir rejeté plusieurs fois la proposition de Mukuna, poursuit-elle, elle aurait finalement accepté.

« J’ai rempli ma part du marché et il a refusé de me restitué ce document ainsi nous avions eu avec lui plus de deux conjonctions sexuelles. Je vous avoue que les deux dernières relations sexuelles que j’ai eues avec lui l’ont été sous la menace de son arme à feu qu’il avait sortie sur la table », dit-elle.

« Il m’a menacé de mort arme à la main en m’obligeant de me dédire par vidéo surtout sur ce que je connais sur lui », ajoute t-elle demandant protection « car ses hommes de mains » seraient à sa trousse.

Contacté au téléphone par ACTUALITE.CD, Pascal Mukuna n’a pas souhaité commenter ce dossier.

La veille, il avait adressé au Procureur Général Près la Cour Constitutionnelle une dénonciation à l’encontre de l’ancien président de la République Joseph Kabila. Il disait qu’il le faisait en tant que citoyen congolais suite à « plusieurs cas de violation des droits humains survenus en RDC sous le règne de l’ancien Président ».