<b>La Majorité présidentielle a affirmé mardi 14 août, que la désignation de Ramazani Shadary comme candidat président de la République ne marque pas la fin du mandat de Joseph Kabila, mais ouvre la voie à une longue marche vers la conquête démocratique du pouvoir d’Etat en RDC.</b>
Cette nouvelle étape d’après la MP, conduira à une “passation pacifique du pouvoir” entre le président Kabila et son successeur.
<i>“Le 8 août 2018 n’est pas la fin du mandat du président Kabila, celui-ci continue jusqu’à son dénouement constitutionnel; le 8 août n’est pas non plus la proclamation de la victoire électorale du candidat du FCC, pour négliger la poursuite du processus électoral jusqu’à la fin”</i>, a dit André-Alain Atundu Liongo, porte-parole de la MP lors d’une conférence de presse.
Le 9 août, la MP, dans un communiqué signé par son secrétaire général, Aubin Minaku, avait qualifié Joseph Kabila de <i>“grand pionnier du respect de la loi fondamentale du pays”.</i>
“<i>La Majorité présidentielle est fière de son autorité morale et de sa contribution personnelle au niveau actuel de la démocratie dans notre pays, dans la souveraineté, avec la conviction que son exemple contribuera à rehausser aux yeux de l'opinion tant nationale qu'international à l'image tant intentionnellement déformée de l'homme politique africain dans la communauté des nations”,</i> a déclaré Atundu.
Au pouvoir depuis 2001, Joseph Kabila a désigné la semaine dernière le secrétaire exécutif du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Shadary candidat du Front commun pour le Congo (FCC), une coalition qui soutient le successeur du président sortant Joseph Kabila à la présidentielle du 23 décembre.
<b>Christine Tshibuyi</b>