Les membres du mouvement "Sauvons la RDC"
Le mouvement « sauvons la RDC », créé à Nairobi (Kenya) autour de Joseph Kabila, avec une composition qui lie partis politiques de l’opposition et mouvements citoyens, tend vers sa structuration. Lors d’une conférence de presse vendredi, il a annoncé la mise en place très prochaine de son secrétariat technique après l’adoption d’une charte inclusive.
Porte-parole de cette méga plateforme, l’opposant Seth Kikuni, récemment interpellé à l’aéroport international de Ndjili à son retour du conclave de Nairobi, a expliqué que la charte du sauvons la RDC, laquelle est voulue inclusive, va considérer toutes les provinces, et va s’étendre à la diaspora.
« Le secrétariat technique sera mise en place dans les tout prochains jours, suivi d’autres structures après l’adoption de la charte. Elles seront inclusives, et intégreront aussi bien les provinces que la diaspora », a déclaré le président du Piste pour l’émergence.
Sans équivoque, les organes de sauvons la RDC, qui seront installés dans un futur proche, auront un rôle clair : « la mobilisation populaire en vue d’exiger la tenue du dialogue dans la perspective des élections de décembre 2028. »
Cette nouvelle plateforme de l’opposition se dit convaincu que l’actuel chef de l’Etat a mis le Congo à genou, divisé les Congolais et mis en mal l’unité du pays. Elle appelle ainsi à des manifestations publiques, et prévoit une offensive diplomatique dans son agenda d’activités pour faire face à «la tyrannie» du régime en place.
A l’unanimité, sauvons la RDC a jeté son dévolu sur l’ancien chef de l’Etat pour tenir le fil de cette nouvelle branche de l’opposition qui attend dresser le front contre Félix Tshisekedi, qu’elle qualifie comme le problème de la République Démocratique du Congo.
Samyr LUKOMBO
