Révision ou changement de la constitution: le sénateur Jean Tshisekedi soutient la mise en place de la commission multidisciplinaire annoncée par le chef de l’Etat 

Le sénateur Jean Tshisekedi
Le sénateur Jean Tshisekedi

Le sénateur Jean Tshisekedi soutient le projet de révision ou du changement de la constitution. Comme son parti, l’UDPS, il est pour la mise en place de la commission technique et multidisciplinaire qui serait chargée de soumettre au président de la République ainsi qu'à la nation congolaise des réflexions et recommandations sur cette révision ou changement de la constitution.

Pour lui, cette démarche vise à adapter la loi fondamentale de la RDC aux réalités socio-politico-culturelles actuelles. 

" Nous ne pouvons pas vouloir aimer la RDC avec un texte de la loi fondamentale taillé sur mesure, un texte qui maintient encore la RDC sous un joug des occidentaux et freine l'émergence du pays avec des anti valeurs qui tirent leurs forces dans cette fameuse constitution ", soutient-il. 

C’est ce qui justifie son appel aux membres de la société civile, des acteurs politiques ainsi que des experts en droit constitutionnel à “mieux comprendre la quintessence de ce changement et ne plus tomber dans les discours haineux sans fondement mais plutôt d'engager une réflexion profonde sur les enjeux liés à la possible révision de la Loi fondamentale”. 

A l’en croire, la révision constitutionnelle ne devrait pas être perçue comme un simple caprice politique, mais comme une nécessité impérieuse et que cette la commission annoncée par Félix Tshisekedi est une étape cruciale dans le processus de révision qui implique l'ensemble des parties prenantes, du gouvernement aux citoyens.

Au sein de l'opposition, cette ambition, perçue comme une manœuvre d'un troisième mandat de Tshisekedi, ne passe pas. Le weekend dernier, Martin Fayulu et Moïse Katumbi, deux figures majeures de l’opposition congolaise, se sont réunis à Genval, en Belgique, pour un tête-à-tête d’une heure et demie. Cette rencontre, bien que tenue dans la discrétion, marque une étape dans les efforts de l’opposition pour formaliser une coalition contre le projet controversé de révision constitutionnelle souhaité par le président Félix Tshisekedi.