RDC : l’Association des jeunes écrivains du Congo fait son point de rencontre avec tous ses membres 

L'Association des jeunes écrivains du Congo (AJECO) a réuni, samedi 10 décembre, tous ses membres ainsi que d’autres passionnés de la littérature au musée national de la RDC au cours d’une journée dénommée « le point de rencontre ».

Cette activité s’est articulée autour de quatre (4) points notamment la présentation de l’Association, le point sur ses activités et projets ou encore l’accueil de nouveaux membres. Déclencher le réveil des écrivains en RDC et mettre en avant la littérature congolaise, tels sont les fils rouges de la tenue de cette activité.

« L'objectif de cette journée est de réveiller les passions qui se mettent en chacun d'entre nous. Lorsque nous avons inauguré la bibliothèque de la prison, beaucoup de gens nous ont contactés en nous disant qu’ils sont écrivains, qu’ils ont envie d'apprendre à écrire, qu’ils ont cette passion mais ne savent pas comment faire. Nous avons décidé de créer le point de rencontre afin de nous rassembler tous. Chacun a donné ses préoccupations et nous avons promis de faire de notre mieux pour rallumer la littérature congolaise en chacun de nous », a dit Celena Ngoy, présidente de l'AJECO.

L'AJECO dit apporter sa pierre à la construction de l'édifice de la littérature congolaise. Le dernier geste mémorable était le 7 novembre dernier où elle a inauguré une bibliothèque pour enfants dans la prison centrale de Makala. Elle ambitionne d’en faire une autre dans la prison de Kananga, au mois de janvier de l'année 2023.

Déjà un peu plus d’un mois depuis que le Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK) a une bibliothèque. Ce geste est à l’origine d’une indignation et d’un sentiment d’abandon au sujet de ces enfants en conflit avec la loi. Cette bibliothèque donne un moment d’évasion aux prisonniers mineurs, aussi bien à travers la lecture que d’autres occupations.

« Cette bibliothèque, nous ne l’avons pas seulement pensé comme lieu de lecture pour ceux qui savent lire mais également comme un espace d’apprentissage à la lecture et d’initiation aux arts », avait fait savoir Celena Ngoy, présidente de l’AJECO.

Cinq cent (500) livres ont été disposés dans un premier temps, pour 500 enfants dont neuf (9) filles, compris entre 14 et 18 ans. Certains savent lire mais la majorité est analphabète. D’où l’AJECO organisera des formations d’alphabétisation et d’initiation à diverses disciplines artistiques. D’ores et déjà, il est prévu des formations en musique et en art plastique. Les nouveaux membres de cette association savent dans quelle lutte ils vont se mêler.

Carly Vangu