Au moins 460 personnes ont été interpellées vendredi à Kinshasa à la suite d’un bouclage de la Police ciblant des quartiers de la commune de Lingwala et celle de Kinshasa. Beaucoup ont été relâchées. 115 parmi elles étaient déjà identifiées par les forces de l’ordre comme faisant partie des Kuluna. Certains seront envoyées à Kaniama Kasese pour intégrer le Service national et d’autres, selon les faits reprochés, vont être déférés devant la justice.
Depuis quelques semaines, la police recherche ces "kulunas" dont l'activisme connaît une flambée à Kinshasa. Plus d'une centaine de kulunas ont été arrêtés il y a peu dans la commune de Makala. Lingwala n'est pas épargné par la criminalité urbaine des kulunas qui s'affrontent souvent en milieu de la journée moyennant de machette, pierre et autres armes blanches.
Parmi les solutions, le vice-président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Francis Tshibalabala, s’est confié à ACTUALITE.CD, a donné quelques recommandations: « Il faut permuter régulièrement les éléments de la police de leur poste. On ne peut pas avoir un policier qui fait 10 ans dans un poste de police, il devient ami des kuluna, etc. Les services de renseignement doivent être mis en contribution pour fournir des renseignements, des endroits où sont abrités ces jeunes pour que la police puisse les poursuivre ».