Dans sa communication lors de la 61e réunion du conseil des ministres tenue ce vendredi 8 juillet, le ministre de la défense nationale et anciens combattants, Gilbert Kabanda, est revenu sur les détails des opérations militaires en cours menées par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), qui continuent à maintenir la pression sur la coalition RDF-M23 et d'autres groupes armés opérant dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri.
M. Kabanda a aussi particulièrement évoqué l’attaque, dans une structure sanitaire à Lume en secteur de Ruwenzori (territoire de Beni), au Nord-Kivu, qui a fait au moins 13 morts dont des malades dans la soirée du jeudi 7 juillet. Il a rassuré que des enquêtes sont diligentées.
" Il a été aussi fait mention du dernier massacre, notamment celui de Lume ou une dizaine de compatriotes ont perdu la vie. Les enquêtes ont été diligentées et nos forces armées sont sur les traces de ceux qui ont perpétré ce massacre ", dit le compte rendu de la réunion fait par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
Bien avant, l’armée congolaise avait annoncé avoir tué trois miliciens maïmaï lors de cette attaque. Le porte-parole militaire à Beni, le capitaine Anthony Mualushayi a parlé des miliciens maïmaï du groupe Dido à l’origine de cette attaque. Mais pour la société civile, cette attaque est des rebelles ougandais d’ADF.
Rappelons-le, au moins 13 personnes dont trois nourrissons et quatre malades ont péri dans cette attaque des hommes armés qui a ciblé le centre de santé de Lume. Plusieurs maisons ont aussi été incendiées.