Joseph Lembi Libula, rapporteur de l'Assemblée nationale a justifié, ce jeudi 25 mars, l’absence des plénières pendant plus d'une semaine par l'organisation des obsèques du feu député Henri Thomas Lokondo. Pour lui, la chambre basse du parlement devait respecter la tradition africaine.
« L’ouverture de la session a eu lieu le 15 mars et presque dans le même temps, on a perdu un membre de l’institution, un brillant collègue, libre de pensée, en la personne de Lokondo Yoka Henri-Thomas. La coutume africaine veut que lorsqu’on est en deuil, on observe d’abord le deuil jusqu’à l’enterrement, et c’est seulement après qu’on reprend les activités. C’est ce qui a été fait. Pour preuve, vous constatez que la conférence des présidents a été convoquée hier mercredi. Les obsèques ont eu lieu avec la cérémonie d’hommages officiels et comme on a fini les funérailles de notre collègue, le bureau a repris ses activités. On n’a pas été bloqué, il n’y a pas eu ralenti, mais nous étions en deuil », a dit Joseph Lembi Libula, rapporteur du bureau de l'Assemblée nationale.
Ouverte depuis le 15 mars 2021, la session ordinaire de mars n'a connu aucune autre plénière jusqu’à ce jour. Dans son discours d'ouverture, Christophe Mboso annonçait que cette session allait être laborieuse. Sa chambre doit notamment programmer des matières liées aux réformes urgentes électorales.
Berith Yakitenge