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Meurtre de l’AG de Vijana : l’APK annonce une plénière pour statuer sur l’insécurité qui règne sur la ville (officiel)
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- Politique
- Jeudi 31 octobre 2019 - 18:25
L’Assemblée provinciale de Kinshasa a décidé, ce jeudi 31 octobre, de convoquer incessamment une plénière afin de statuer sur l’insécurité qui prévaut actuellement sur la ville. C’était au cours d’une conférence des présidents des commissions permanentes de l'Assemblée provinciale, organisée pour tabler sur les bavures policières à Kinshasa où, en moins d'une semaine, deux civils ont été tués par les agents de la police.
« Une conférence des présidents a été convoquée en vue de prendre les premières mesures et programmer, en urgence, une plénière pour statuer sur l’insécurité générale qui règne à Kinshasa. D’ores et déjà, le bureau a enregistré une question orale avec débat déposée, ce matin, contre le ministre provincial de l'Intérieur Dolly Makambo », dit le communiqué de l’APK signé par son président a.i., Francis Tshibalala.
L’Assemblée provinciale de Kinshasa rassure également la population quant à son implication dans cette affaire.
« L’Assemblée provinciale de Kinshasa condamne avec fermeté ces actes ignobles qui endeuillent la ville et appelle la population au calme tout en la rassurant qu’elle ne ménagera aucun effort pour que toutes les responsabilités soient établies et que leurs auteurs soient sévèrement punis », poursuit le communiqué.
Le mercredi 30 octobre, un policier, commis à la garde de Dolly Makambo, ministre provincial de l'Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation, a tué, par balle, l’administrateur gestionnaire du centre de santé Vijana, sur rue Bukama, en face de la station-service de la RTNC, dans la commune de Lingwala (Kinshasa).
Tout s’est accéléré ce jeudi. Le ministre a été convoqué à l’auditorat militaire. Pendant ce temps, le policier qui a tiré court encore. Toujours dans le cadre des bévues dans la police, deux policiers étaient encore à la barre ce jeudi dans le cadre d’un procès en flagrance suite au décès par balle d’un moto-taximan, lundi, toujours à Kinshasa.
Auguy Mudiayi
