Ensemble pour le Changement a dressé un tableau sombre de la situation du pays, à l’issue de la tournée de son président Moise Katumbi Chapwe, dans le grand Katanga.
Dans sa déclaration lue ce jeudi, cette plateforme constate « la poursuite du pillage éhonté des ressources naturelles du pays au détriment du plus grand nombre et la destruction massive de l’environnement et de l’écosystème à l’exemple du pillage du bois et en particulier du bois rouge dans la province du Haut Katanga ».
A la fin de leur réunion tenue les 17, 18, 20 et 22 août 2019, à Lubumbashi, pour évaluer la situation politique du pays et celle de leur regroupement politique, les cadres de ce regroupement soulignent également « la reprise et l’amplification de l’exportation des minerais bruts ce qui amenuise davantage les recettes de l’Etat, conduit à la baisse des cours mondiaux de certains produits et condamne à terme les grandes sociétés à la fermeture. La généralisation des tracasseries administratives à travers tout le pays ».
Ils notent aussi, « la substitution de l’Etat dans ses fonctions régaliennes par les privés, notamment dans la sécurisation des concessions minières et forestières conduisant à la spoliation des zones réservées aux creuseurs artisanaux et parfois à des violences meurtrières dont ils sont les victimes ».
Le regroupement de Katumbi, invite ses parlementaires à prendre, “dès la prochaine rentrée parlementaire, les initiatives requises pour mettre un terme à la corruption, à la fraude, à l’affairisme, au trafic d’influence et aux tracasseries administratives qui ont élu domicile dans le pays”.
Moise Katumbi et sa plateforme disent s’inscrire dans la logique d’une « opposition républicaine, respectueuse de la Constitution et des lois de la République, rigoureuse, vigilante et exigeante, sans faiblesse ni compromission ».
Japhet Toko