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<li><em><strong>Au total, 57 cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région, dont 37 confirmés, 13 probables et 7 suspects, rapporte le ministère de la Santé. La même source annonce que depuis le lancement de la vaccination, le 21 mai dernier, 902 personnes ont été vaccinées, dont 567 à Mbandaka, 169 à Bikoro et 166 à Iboko.</strong></em></li>
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<li>Comment se déroule la vaccination ? Réponse avec ces explications fournies par Médecins Sans Frontières (MSF).
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<li>Le vaccin Ebola (rVSVDG-ZEBOV-GP) est l’une des composantes de la stratégie globale pour contenir l’épidémie d’Ebola. Ce vaccin à l’essai n’a pas encore été homologué, il est donc utilisé dans le cadre d’un protocole d’étude qui a été approuvé par les autorités nationales, le Comité Ethique à Kinshasa et le Comité Ethique de MSF. Le protocole définit à qui, quand et comment le vaccin doit être administré.</li>
<li>La vaccination sera effectuée sur la base d’une stratégie « en anneau ». Celle-ci consiste à identifier les nouveaux patients atteints d’Ebola dont le diagnostic est confirmé par des tests en laboratoire et à remonter aux personnes avec lesquelles ils ont été en contact. Le réseau de personnes ainsi identifiées – souvent des membres de la famille, des voisins, des collègues et des amis du patient – constitue « l’anneau ». Dans les zones touchées, les personnels de santé en première ligne se verront également proposer la possibilité de se faire vacciner, en raison de leur forte exposition au virus et du haut risque de développer la maladie dans ces conditions. La stratégie permet ainsi de vacciner les personnes de « l’anneau » qui constitue une zone tampon, un « anneau » protecteur, afin d’éviter la propagation du virus. En collaboration avec le ministère de la Santé, l’OMS et d’autres organisations, MSF et Epicentre étaient engagés dans l’essai clinique à Conakry, en Guinée, au terme de l’épidémie d’Ebola en 2015.</li>
<li>« <em>Sur la base des résultats de ces essais, nous sommes confiants quant à l’utilisation du vaccin dans le cadre de l’épidémie actuelle. Il faut effectuer une surveillance étroite, car il n’a pas encore reçu d’autorisation. Les résultats de l’essai suggèrent que le vaccin présentera un bénéfice réel pour les personnes fortement exposées à Ebola, les protégeant de l’infection. Cependant, la vaccination n’est qu’un outil parmi d’autres dans la lutte contre Ebola. Identifier les patients et les contacts est la première étape</em> », déclare Micaela Serafini, directrice médicale MSF à Genève.</li>
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