Tensions électorales : “Il y aura un 31 décembre 2017 et un 1er janvier 2018 (Richard Muyej)

<b>Richard Muyej Mangeze Mans</b><span style="font-weight: 400;">, gouverneur du Lualaba, s’est confié à ACTUALITE.CD. Il appelle l’opposition à faire confiance à la CENI.</span>

<b>Après la sortie du calendrier électoral, l’opposition dénonce la violation de la constitution. Qu’en pensez-vous ?</b>

<span style="font-weight: 400;">Je suis très surpris par la réaction de l’opposition. Je crois que c’est leur stratégie pour nous éloigner du processus électoral. La Ceni est une structure indépendante et je connais bien des compétences qui la gèrent. C’est important que nous respections ce calendrier et que nous allions aux élections. Des débats inutiles, ça ne sert à rien.</span>

<b>Après plusieurs reports, qu’est-ce qui rassure que les élections auront lieu ?</b>

<span style="font-weight: 400;">Ce n’est pas le chef de l’Etat qui organise les élections. C’est la CENI. Nous devons avoir confiance en la CENI. Le président ne peut pas s’amuser à créer des prétextes pour glisser. Il y aura les élections.</span>

<b>Sur base de quoi le président Kabila restera-t-il jusqu’en janvier 2019 ?</b>

<span style="font-weight: 400;">C’est sur base de la constitution. Parce que c’est bien écrit que le président restera au pouvoir jusqu’à ce que le nouveau président élu prête serment.</span>

<b>Mais entre-temps les élections sont bloquées.</b>

<span style="font-weight: 400;">Mais la Ceni a présenté son calendrier. Alors il faut avoir de la confiance en elle. Il ne faut pas aller dans la culture des contestations qui débouchent souvent sur la violence.</span>

<b>Redoutez-vous le 31 décembre 2017 ?</b>

<span style="font-weight: 400;">Le ciel ne tombera pas. Il y aura un 31 décembre 2017 et un 1er janvier 2018. D’ailleurs, je vous informe que le 31 décembre ce sera mon anniversaire. Donc je ne peux pas souhaiter qu’il y ait des troubles.</span>

<b>L’opposition dénoncent des cas d’atteinte à la liberté d’expression dans votre province...</b>

<span style="font-weight: 400;">Au Lualaba, nous avons pris conscience. Nous avons besoin de notre temps pour construire la province et rattraper notre retard. Les débats politiques? c’est au siège des institutions.</span>

Interview réalisée par Stanys Bujakera