Budget 2018 : Bruno Tshibala attendu à l'Assemblée nationale pour s’expliquer sur le retard

<span style="font-weight: 400;">Le Premier ministre Bruno Tshibala est attendu à l’Assemblée nationale pour s’expliquer sur le retard pris pour le dépôt du projet des finances publiques, exercice 2018. A l'initiative du député national Henri-Thomas Lokondo Yoka, les élus nationaux ont, au cours de la plénière de ce vendredi 10 novembre,  décidé de convoquer Bruno Tshibala pour répondre sur le non-respect de l’exigence de la loi qui fixe le dépôt du projet de budget au plus tard le 15 septembre.</span>

<span style="font-weight: 400;">Selon Henri-Thomas Lokondo, il s’agit de la part du Bruno Tshibala d’une violation délibérée de la loi en la matière.</span>

<i><span style="font-weight: 400;">"Le Premier ministre doit s’expliquer sur le retard pris pour  déposer le projet du budget. Comme vous le savez, la constitution exige que le projet du budget soit déposé le 15 septembre. La loi budgétaire accorde à l'Assemblée nationale 40 jours pour l’examen et 20 jours au Sénat. Faites le calcul et posez-vous la question du pourquoi de ce retard. Il faut que le Premier ministre  vienne se justifier  pour avoir intentionnellement violé  la loi"</span></i><span style="font-weight: 400;">, a-t-il déclaré.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">2018 étant une année électorale, le député national, initiateur de l’interpellation, craint que ce retard n’ait une incidence sur la mise en oeuvre effective du calendrier électoral. </span><i><span style="font-weight: 400;">"Le calendrier publié était assorti des contraintes. Il faut craindre que nous ne puissions pas remplir cette mission et renvoyer les élections aux calendes grecques".  </span></i>

<span style="font-weight: 400;">Henri-Thomas Lokondo a indiqué que les députés nationaux resteront regardant afin que le parlement remplisse sa tâche.</span>

<span style="font-weight: 400;">La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a regroupé les 13  contraintes en 4 axes dont deux sont du ressort direct du parlement en tant qu’autorité budgétaire, notamment les contraintes légales et financières.</span>
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</span><b>Rachel Kitsita</b>