Les Etats-Unis d’Amérique soulignent l’importance pour Joseph Kabila de ne pas briguer un troisième mandat et qu’il se retirera après les élections de décembre 2018.
<em>« Les Etats-Unis notent l'importance pour le Président Kabila de respecter la constitution de la RDC, réaffirmée dans l'accord de Saint-Sylvestre, qu'il ne briguera pas un troisième mandat et qu'il se retirera après les élections. Les États-Unis notent également qu'il est urgent que le gouvernement de la RDC mette en œuvre les mesures de confiance prévues dans l'Accord de décembre. Cela inclut la fin des poursuites politiquement motivées, la libération des prisonniers politiques et le respect du droit de réunion pacifique et d'association, afin que les partis d'opposition et les organisations de la société civile puissent tenir des réunions publiques pacifiques sans ingérence ou intimidation du gouvernement »,</em> dit un communiqué du département d’Etat.
Les USA espèrent que toutes les parties prenantes travailleront dans le but d’arriver aux élections en décembre 2018.
<em>« Les États-Unis se félicitent de l'annonce par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la RDC que des élections attendues depuis longtemps auront lieu. Avec l'annonce de la date de décembre 2018, la RDC a fait un pas important vers la réalisation de son premier transfert pacifique et démocratique du pouvoir. Il incombe maintenant à la CENI, au gouvernement, aux dirigeants des partis d'opposition, aux organisations de la société civile et au peuple congolais de travailler ensemble pour que les échéances électorales publiées par la CENI soient respectées et que toutes les actions et déclarations restent dans cadre de la constitution de la RDC et de l'accord de Saint-Sylvestre de décembre 2016 », </em>ajoute le communiqué.
Les USA promettent de travailler pour s’assurer effectivement que ce calendrier sera respecté.
« Les États-Unis s'engagent à travailler avec les peuples et les institutions de la RDC, l'Union africaine, les partenaires régionaux et internationaux et la Mission de stabilisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) pour s'assurer que les 45 millions de Congolais les électeurs votent comme prévu en décembre 2018 », précise le document.
Ce communique s’ajoute à celui de Nikki Haley, ambassadrice des USA à l’ONU, qui avait insisté sur une collaboration entre la RDC et l’ONU pour faire respecter ce calendrier.
<em>« Comme nous l’avons entendu directement du peuple congolais, les citoyens de la RDC ont faim de démocratie et de nouveaux dirigeants. D’autres retards et tentatives de maintien du pouvoir ne serviront qu’à isoler les dirigeants et le gouvernement de la RDC. La publication d’un calendrier électoral – bien qu’il soit attendu depuis longtemps – établit un calendrier clair pour une transition du pouvoir. Nous travaillerons en étroite collaboration avec la RDC, l’ONU et nos partenaires pour faire en sorte que le président Kabila et son gouvernement respectent ce calendrier, encouragent la participation pacifique et la liberté de parole, et ne laissent aucun délai supplémentaire à leur peuple pour décider de l’avenir de leur pays »,</em> avait déclaré l’ambassadrice Haley.