<p dir="ltr">En réaction à la publication du calendrier electoral ce dimanche 5 octobre par la CENI, le mouvement citoyen "Lutte pour le changement" (Lucha) déclare ne plus reconnaître toutes les institutions à mandat électif et appelle l'armée et la police à se ranger derrière la population.</p>
<p dir="ltr"><em>"Déclarons ne plus reconnaître Joseph Kabila, son gouvernement, ses représentants, et tous les membres des institutions éligibles, comme représentants légitimes du peuple Congolais, et appelons les puissances étrangères et les organisations internationales à en faire autant",</em> a déclaré le mouvement citoyen.</p>
<p dir="ltr">La Lucha invite la population à la désobéissance civile et l'appelle à la mobilisation tous azimuts à travers le pays pour, dit-elle, "<em>chasser Joseph Kabila et son régime du pouvoir qu’ils exercent en violation de la constitution</em>"</p>
<p dir="ltr"><em>"Appelons solennellement tous les Congolais – hommes, femmes, jeunes – où qu’ils soient, à se lever dès à présent et user de tous les moyens légitimes pour chasser Joseph Kabila et son régime du pouvoir qu’ils exercent en violation de la constitution. A travers toute la RDC, mobilisons-nous dans nos quartiers respectifs pour bloquer totalement le pays jusqu’au départ de Joseph Kabila, de tous les membres du gouvernement, tous les membres du parlement, ainsi que tous les membres des assemblées provinciales et des gouvernements provinciaux ;</em>
<em> Appelons les Congolais à la désobéissance civile dès aujourd’hui, y compris en cessant dès à présent de payer toute taxe et tout impôt, de répondre aux convocations, ordres et injonctions des institutions illégitimes et des personnes qui les représentent"</em>, lit-on dans la déclaration.</p>
<p dir="ltr">La jeunesse de la Lucha appelle également l'armée et la police à se ranger "<em>du côté du peuple</em>"</p>
<p dir="ltr"><em>"Appelons tous les officiers généraux, officiers supérieurs, officiers et hommes et femmes des rangs au sein des FARDC et de la Police Nationale Congolaise (PNC) à se ranger immédiatement du côté du peuple et assurer sa défense ainsi que la défense de l’intégrité nationale. Les récalcitrants doivent être considérés comme tous les autres ennemis du Peuple et traités comme tels",</em> a déclaré la Lucha.</p>
<p dir="ltr">Le calendrier électoral publié ce dimanche 5 octobre par la CENI consacre notamment la tenue de l'élection présidentielle le 23 décembre 2018, soit une année de plus au-delà des termes exigés par l'accord du 31 décembre 2016.</p>