Le président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila a été cité dans la liste des hommes politiques qui oppriment la liberté de la presse dans leurs pays. Cette liste a été réalisée et publiée aujourd’hui par Reporters sans frontières (RSF), une organisation qui milite pour la protection des journalistes e<span style="color: #000000;">t<a style="color: #000000;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Protection_des_sources_d%27information_de…; des sources journalist</a>iqu</span>es, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes dans le monde entier.
Selon RSF, le président de la RDC serait l’un des « prédateurs de la liberté de la presse » qui emprisonnent, torturent ou assassinent les journalistes dans leurs territoires nationaux.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">« Joseph Kabila laisse agir ses soldats, ses policiers et ses services de sécurité pour malmener la presse. Au mieux, les journalistes travaillent sous les menaces et les violences, au pire, ils sont arrêtés, voire assassinés. Le meilleur moyen pour le président congolais de contrôler ce système : garantir une totale impunité aux auteurs des exactions contre la presse. Depuis l’arrivée de Joseph Kabila au pouvoir, plusieurs journalistes ont été tués. Dans ces affaires, la justice est restée inexistante. Soit les enquêtes ont été bâclées, sans que les commanditaires n’aient pu être identifiés, soit aucune enquête n’a été ouverte.», raconte l’ONG dans son document.</blockquote>
RSF publie également chaque année un rapport sur l'état de la liberté de la presse dans le monde. Dans son dernier rapport annuel, l’ONG a classé la République démocratique du Congo au 152<sup>ème</sup> rang sur les 180 que compte le classement mondial de la liberté de la presse qu’elle établit.
Will Cleas Nlemvo