Un collectif regroupant des « Leaders Intellectuels de la Grande Orientale » évalue le gouvernement provincial de la Tshopo qu’il juge inefficace. Ce mercredi 15 octobre, les membres de cette association ont présenté la seconde partie de leur enquête dont les résultats ont été publiés le 6 octobre dernier.
Au cours d'un point de presse, le collectif a expliqué que la mauvaise gestion de la province de la Tshopo est notamment due à l’irrégularité des conseils des ministres du gouvernement provincial. Selon le rapport, le gouvernement provincial s’est réuni seulement sept fois en conseil des ministres en une année. Le gouvernement est en place depuis une année.
Le conseil est prévu en principe chaque mercredi. Le dernier compte-rendu de cette haute réunion provinciale a été publié en août 2025.
« C'est un manque criant de sérieux. Ce qui veut dire : aucune évaluation de la situation sécuritaire traitée en conseil des ministres ; aucune évaluation sur les plans des infrastructures sanitaires ; aucune évaluation dans chaque secteur par rapport aux problèmes sociaux de base », a dit le professeur Grison-Trésor Kakumbi, coordonnateur de cette association.
Le nombre des conseils des ministres, selon l'association des « Leaders Intellectuels de la Grande Orientale », traduit un « étouffement » des autres membres du gouvernement provincial. « Pourquoi quand le gouverneur n'est pas là, le vice-gouverneur ne tient pas les conseils des ministres ? », s'est interrogée cette association.
Le porte-parole du gouvernement provincial n'a pas répondu à notre sollicitation à ce sujet. Le gouverneur de la Tshopo, Paulin Lendongolia est actuellement sous le feu des critiques des politiques et activistes de la Tshopo.
Gaston MUKENDI à Kisangani