Nord-Ubangi: des marchandises traînent dans des entrepôts à Businga, difficile de les évacuer à cause de l'état délabré de la RN 24

Service infographie ACTUALITE.CD
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Les biens des premières nécessités : farine, sel, sucre et autres qui accostent par bateaux au port de Businga, l'unique dans la province du Nord-Ubangi traînent dans les entrepôts de la place. Ces produits en provenance de Kinshasa ne sont pas évacués par leurs propriétaires qui craignent le délabrement très avancé la RN 24, tronçon Businga-Gbadolite. 

"Nous sommes confrontés  au réseau routier qui va de Businga jusqu'à Gbadolite, chef-lieu du Nord-Ubangi. C'est pour nous un véritable casse-tête dans l'évacuation de nos produits qui accostent au port de Businga, l'unique pour toute la province", indiquent les opérateurs économiques et certains usagers routiers interrogés par Actualite.cd.

Les nids de poules, têtes d'érosion et des ravins se sont créés sur la chaussée rendant impossible la libre circulation sur la route nationale, surtout sur le tronçon Businga-Gbadolite pour les trafics commerciaux.

"Depuis plus d'une décennie, la route nationale n'a jamais été réhabilitée. Elle est devenue vétuste avec des nids de poules, têtes d'érosion et des ravins sur les artères principales rendant difficiles les mouvements des personnes et de leurs biens. L'épine dorsale est la distance entre Businga-Gbadolite pour évacuation des biens vers les différents centres d'intérêt", ajoutent les opérateurs économiques qui veulent voir ces infrastructures être réhabilitées.

"Nous lançons un appel à l'intervention à l’endroit des autorités gouvernementales attitrées pour un regard particulier sur les infrastructures routières en état de dégradation très avancée, ce pour rendre aisée les trafics et circulations", plaident-ils.

Il faut préciser que la RN24, longue de plus de 450 kilomètres, va de Botulugu à la limite avec le Sud-Ubangi. Elle  traverse Karawa, Bombanza, Loko, Gbadolite, Mobayi-Mbongo, Kotakoli, Yakoma jusqu'à Monga dans le Bas-Uelé. Depuis plus d'une décennie, cette route peine à être aménagée rendant difficile les trafics.

Didier Dutimo, à Gbadolite