Caricature : Makala, tentative d’évasion, tirs d’armes lourdes, morts des prisonniers

La prison centrale de Makala est au centre de l’actualité congolaise ces derniers jours. Tout est parti dans la nuit du dimanche 1er au lundi 2 septembre avec, ce que les autorités congolaises qualifient de tentative d’évasion des prisonniers de cette maison carcérale d’une part, ou encore un sabotage selon le ministre de la justice, Constant Mutamba. L’intervention des militaires a conduit à une centaine de morts selon le bilan officiel qui a évolué en moins de 24h alors qu’on parlait de 2 morts seulement.

Le gouvernement congolais rassure sur la prise en main de la situation, des enquêtes sont notamment lancées pour faire la lumière sur cet incident et sanctionner les commanditaires. La primature, le porte parole du gouvernement et le ministre de la justice ont réagi face à cette situation. Constant Mutamba a dénoncé des actes de sabotage prémédités et promis une réponse implacable contre les responsables de cet incident.

Le ministre a annoncé une série de mesures provisoires quant à ce, ordonnant entre autres, l’interdiction du transfert de détenus à Makala par les magistrats des parquets, sauf avec son autorisation, et ce, jusqu'à nouvel ordre. Ce que les magistrats n’entendent pas de cette oreille.

Initialement conçue pour accueillir 1 500 détenus, la prison de Makala en abrite actuellement des milliers. La Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) critique la gestion de cette prison, soulignant l'urgence de séparer les militaires des civils, une situation qui, selon elle, aggrave les tensions.

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