Le journaliste et réalisateur de documentaire Alain Foka a publié, ce mercredi 13 juillet, une chronique dans laquelle il revient sur les tensions de l’heure entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda avec à la clé la résurgence des rebelles du M23 dans la partie Est du pays.
Titrée « comment finir la guerre dans l’Est de la RDC », la chronique vidéo, diffusée sur sa propre chaîne Youtube, dure environ 47 minutes.
Dans cette vidéo, Alain Foka prend position. Il condamne entre autres le comportement du président rwandais Paul Kagame ainsi que le silence de la communauté internationale à titre de comparaison avec le soutien des dirigeants occidentaux dont bénéficie l’Ukraine, actuellement agressée par la Russie.
« Soyons sérieux ! Nous ne devons pas seulement nous limiter à dénoncer les exactions, les maltraitances, les injustices que nous infligent les grandes puissances. On doit également avoir l’honnêteté de dénoncer les souffrances, les violences que nous nous infligeons entre nous africains. Et de ce côté-là, le président Paul Kagame n’est pas vraiment en cohérence avec les idées panafricanistes qu’il dit incarner », souligne Alain Foka dans sa chronique.
S'adressant particulièrement à Paul Kagame, le journaliste a eu des mots justes : « Ce n’est pas parce que vous avez un fils qui montre une farouche volonté de réussir, une impressionnante force de caractère, une détermination à toute épreuve que l’on doit le laisser terroriser, écraser, spolier ses frères les moins doués, les moins décidés, les moins organisés, les plus fragiles, Non ! On a même l’obligation, même si on l’aime bien, de défendre les plus faibles, de veiller sur l’équité, de les protéger de la violence du plus déterminé et du plus farouche ».
Alain Foka note aussi, dans sa chronique, avoir constaté une nette avancée en ce qui concerne l'attitude de la communauté internationale face à ce conflit même si, martèle-t-il, elle continue « à éprouver encore du mal à clairement condamner l’agression (par le Rwanda, ndlr) ». Pour M. Foka, « les langues de ces ardents défenseurs commencent à se dédier (...) ».
Japhet Toko
Ci-dessous, l'intégralité de cette chronique (en cliquant sur Regarder sur Youtube)