Le Président de la RDC, Félix Tshisekedi a réservé une grosse part de son discours mardi 21 septembre à la 76e Assemblée générale de l’ONU, à l’activisme des groupes terroristes sur le continent africain.
Président en exercice de l'Union africaine, M. Tshisekedi a exprimé les préoccupations des dirigeants du continent en rapport avec l’expansion des groupes terroristes affiliés à Daesh. Au moins 2600 morts ont été enregistrés suite aux attaques djihadistes depuis bientôt cinq ans au Mozambique, d’après Tshisekedi.
« Aqmi et autres groupes affiliés à Daesh gagnent du terrain chaque jour et davantage. Depuis 2017, le nord-est du Mozambique est victime d'attaques récurrentes des salafistes djihadistes qui ont déjà causé au moins 2600 morts », a-t-il dit.
D’autres Etats comme « le Mali, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Tchad et le Burkina-Faso subissent régulièrement des attaques meurtrières de Daesh et de Boko Haram », a ajouté Félix Tshisekedi du haut de la tribune des Nations Unies.
En ce qui concerne la RDC, son pays, Tshisekedi ne s’est pas attardé sur les attaques meurtrières qui durent depuis plus de six ans dans la région de Beni (Nord-Kivu) et récemment à Irumu en Ituri. Il a indiqué que des terroristes opèrent dans quatre provinces de l’est « sous couvert des ADF et des FDLR », deux groupes rebelles respectivement d'origine ougandaise et rwandaise, auteurs des crimes graves et des milliers de morts.
Patrick Maki