Ituri : l'armée lance un avis de recherche d’une centaine de miliciens de CODECO

Un milicien dans l'Est de la RDC

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), ont lancé ce mardi 12 mai, un avis de recherche de près de 100 miliciens de la milice de CODECO dans le territoire de Djugu.

Le porte parole du secteur opérationnel de l'armée en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo, qui a annoncé cette nouvelle à la presse Bunia, indique que parmi les personnes recherchées, figurent des combattants et leurs collaborateurs.

" Depuis un moment votre service de renseignement et le comité provincial de sécurité sont en train de travailler sur ce dossier des atrocités dans le territoire de Djugu. Notre souhait était de savoir les auteurs intellectuels, morales, physiques et même les sacrificateurs. Nous avons répertorié plus au moins 100 éléments de cette milice de Codeco, parmi eux, figurent les auteurs intellectuels, morales, physique et les combattants qui sont accusés pour la participation à un mouvement insurrectionnel ", a t-il expliqué.

L'officier précise que d'autres personnes avaient déjà connu leurs sorts.

" Nous vous signalons que parmi ces miliciens, l'armée a déjà, soit capturé ou neutralisé les uns, le cas par exemple de Tseni et Kesta qui ont été arrêtés. Les autres se sont également rendus aux forces armées de la République démocratique du Congo et ont accepté de déposer les armes, notamment Ngabu jadis Songambele  qui a accepté de rejoindre le camp de la patrie avec d'autres miliciens ", a ajouté le lieutenant Jules Ngongo.

Déjà sur les réseaux sociaux, les photos des personnes circulent pour permettre à la population de dénoncer les personnes recherchées. 

L'armée promet de garantir la sécurité et donner des primes aux personnes qui fourniront des détails auprès de service de sécurité.

Au-moins 7 personnes ont été tuées par ces miliciens de Codeco dans le village Roo, territoire de Djugu, la nuit de ce lundi au mardi 12 mai.

Les miliciens de codeco endeuillent le territoire de Djugu depuis décembre 2017. À ce jour, ils s'attaquent au territoire de Mahagi et une partie D'Irumu. Depuis le début ds violences, des centaines de personnes ont été tuées, des villages entiers incendiés et des déplacés à compter dans plusieurs zones dont Bunia, sans oublier les réfugiés en Ouganda.

Franck Asante, à Bunia