Vincent Lukanda Mwamba, Commissaire général à l’énergie atomique, a demandé jeudi 3 novembre 2017 à l’État congolais de faire du nucléaire le socle du développement de la RDC. C’était à l’occasion du début des Journées scientifiques à l’Université de Kinshasa (UNIKIN). Ces assises ont pour thème : « L’atome pour la paix et le développement en RDC. »
Actuellement, le Commissariat Général de l’énergie Atomique compte trois projets sur la Santé, la sécurité alimentaire et l’énergie.
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<li>Santé: Le CGEA projette l’acquisition des installations de radiothérapie. Il entend offrir des meilleures chances pour le traitement des cancers grâce à la radiothérapie à travers la technologie nucléaire.</li>
<li>Sécurité alimentaire: Le CGEA travaille sur l’installation d’un irradiateur au césium 137 d’une capacité industrielle pouvant permettre de préserver les récoltes agricoles des différentes détériorations. Car la sécurité alimentaire passe aussi par un approvisionnement d’une alimentation sûre.</li>
<li>Energie: Le CGEA propose l’électronucléaire pour pallier au déficit de l’énergie électrique qui est actuellement fournie par les sources hydrauliques thermiques.</li>
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La RDC a été le premier pays africain à se doter d’un réacteur nucléaire (juin 1959), le réacteur Triga MK I, construit intégralement sur financement congolais. Le réacteur de recherche Triga MK II (1 MW en mode stable et de 1.600 MW en mode pulse) inauguré en 1972 est à l’arrêt depuis 2004, suite aux problèmes de sûreté. Les deux réacteurs sont implantés sur le site du Campus Universitaire de Kinshasa et sont destinés essentiellement à la recherche scientifique et à la formation. Aujourd’hui, 300 chercheurs travaillent au CGEA.
La RDC est membre de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) depuis 1961.