L'UA a approuvé l'accord du dialogue facilité par Kodjo

«Nous sommes toujours en faveur du dialogue. Pas du dialogue pour le dialogue, mais de celui qui préserve et suscite la sagesse, celui qui conduit à des positions raisonnables et de consensus», a déclaré, dans son discours de circonstance, Edouardo Dos Santos, hôte de ce sommet qui a lieu dans la capitale angolaise.

Pour le président angolais, l'accord, trouvé à l'issue du dialogue de la cité de l'UA à Kinshasa, est une démonstration de la volonté pour les Congolais de régler sans casse leurs différends. Ce qui justifie son appel à toutes les parties afin d'adhérer aux conclusions du dit accord.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">"L'accord reste ouvert pour les futures adhésions de ceux qui ne l'ont pas encore signé. Joseph Kabila demeurera chef de l’État conformément à cet accord. La création en RDC d'un gouvernement d'union nationale permettra de mettre fin aux climats de contestation et de déstabilisation afin de préserver la paix et la stabilité", déclare Edouardo Dos Santos</blockquote>
A ceux qui prônent la violence, le chef de l'Etat angolais ajoute qu'il est important de savoir que c'est seulement dans un climat de paix et de stabilité qu'il est possible de réaliser un processus électoral sérieux, honnête et crédible.

Le président angolais exhorte, par ailleurs, à ceux qui veulent accéder au pouvoir en RDC de le faire de façon démocratique en respectant la loi et la volonté souveraine du peuple et qu'il vaudra mieux, renchéri-t-il dans son discours, la peine d'attendre quelques mois de plus pour organiser en toute sécurité et tranquillité les élections.

C'est donc à 15 heures 30 que ce sommet de 24 heures, parrainé par les Nations Unies et l'Union Africaine, a pris fin en étant sanctionné par un communiqué final dans lequel l'UA apporte son soutient total au dialogue organisé sous la facilitation du togolais Edem Kodjo alors que le Rassemblement, plateforme pilotée par Etienne Tshisekedi et Moise Katumbi, attendait d'elle un signal fort contre le pouvoir de Kinshasa.

Stanys Bujakera