Dans un rapport portant sur le droit de l'homme, les Nations Unies accusent la police congolaise, les FARDC et la Garde Républicaine d'avoir fait un usage excessif de la violence lors des manifestations du 19 et 20 septembre dernier.
Selon le bureau conjoint des Nations Unies de la Monusco, au moins 53 personnes ont été tuées, 143 blessés et 299 personnes arrêtées illégalement.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">"Parmi les 53 personnes, au moins 48 ont été tuées par la police et les FARDC (...) Une large majorité de victimes, au moins 33 d'entre elles, ont été exécutées par balle. D'autres victimes ont été brulées, poignardées, battues ou blessées par machettes (...) 75 de 143 blessés documentés ont été victimes de l'usage excessif de la force par les agents étatiques alors que 68 l'ont été par des auteurs non identifiés", déclare ce rapport.</blockquote>
Ce document de l'enquête préliminaire sur les événements du 19 et 20 septembre dernier fait également état de cas de violence par des manifestants. Selon lui, parmi les 4 policiers tués, 3 ont été battus à mort et un a été brûlé vif".
Le représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC, Maman Sidikou, exhorte les autorités congolaises à mener des enquêtes indépendantes, crédibles et impartiales sur les violences graves de droits de l'homme.