Le Front Commun pour le Congo (FCC) a répondu favorablement à l'appel lancé à toutes les forces politiques et sociales qui partagent la feuille de route et l'agenda définis à l'issue du conclave des forces politiques et sociales de la RDC réunies à Nairobi (Kenya) sous la présidence de Joseph Kabila Kabange. Les parties prenantes à la création du mouvement politique « Sauvons la République Démocratique du Congo» souhaitent à travers la présente plateforme poursuivre ensemble la lutte contre la dictature et la promotion du mieux-être des populations congolaises.
À l'issue de la réunion du bureau politique du Front Commun pour le Congo élargi aux anciens députés et sénateurs jeudi 23 octobre, le FCC plateforme formée par Joseph Kabila et qui avait portée la candidature d'Emmanuel Shadary à la présidentielle de 2018 s'est dit être en ordre de bataille en vue d'obtenir la tenue d'un dialogue national, inclusif et s'oppose à toute tentative de changement de la constitution.
"Le Front Commun pour le Congo, plateforme politique de son Excellence Joseph Kabila Kabange qui compte en son sein plusieurs regroupements et partis politiques et associations est membre à part entière du mouvement Sauvons la République Démocratique du Congo et co-fondateur dudit mouvement soutient cette initiative idoine et se met en ordre de bataille en vue de la tenue du dialogue national et inclusif et du refus du changement de la constitution et mettre ainsi fin à la dictature", dit le communiqué final lu par Joseph Kapika, cadre du FCC et ancien ministre de l'économie nationale.
Sous la présidence de l’ancien chef de l’État Joseph Kabila, plusieurs responsables politiques et figures de la société civile congolaises se sont réunis du 14 au 15 octobre à Nairobi, au Kenya, pour un conclave sur « l’avenir du Congo ». À l’issue de ces travaux, ils ont annoncé la création d’un nouveau cadre politique baptisé « Mouvement Sauvons la RDC », destiné, selon eux, à « mettre fin à la tyrannie, restaurer la démocratie et favoriser la réconciliation nationale ».
Réunis autour d’un diagnostic jugé « alarmant » de la situation du pays, les participants ont dénoncé une « crise multiforme » en République démocratique du Congo, marquée, selon eux, par des dérives politiques, économiques et sociales. Dans leur déclaration finale, ils ont accusé le pouvoir en place d’avoir « violé la Constitution », « restreint l’espace démocratique » et « instrumentalisé la justice à des fins politiques ».
Sous la conduite de Joseph Kabila, le conclave a également appelé à la tenue d’un dialogue inclusif et sincère, soutenu par les Églises catholique (Cenco) et protestante (ECC), afin de sortir de la crise politique et sécuritaire actuelle. Les signataires ont rejeté tout « monologue politique » initié par le président Félix Tshisekedi.
Clément MUAMBA