Transfert : Krystal Iyombe et Monaco, c’est fini

Krystal Iyombe est remercié par AS Monaco FF ce samedi 19 juillet 2025. La congolais a connu une échéance brève d’une année seulement sur le rocher. Arrivée en 2024, Iyombe a passé une saison dans la principauté, un exercice durant lequel, elle a apporté sa pierre à l’édifice pour assurer le maintien du club monégasque en provenance de la R1.

De retour de la sélection au crépuscule d’une Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine Maroc 2024 morose individuellement que collectivement avec les Léopards dames, Iyombe a été notifié par la direction du club ce jour qui l’a remercié « d’avoir œuvré au maintien du club en D3 féminine en votre manière ».  C’est le pic de la vallée de bacca que traverse la défenseure de 19 ans qui voit le ciel tomber sur sa tête. La jeune congolaise : alignée contre les Lionnes du Sénégal dans l’axe avec Bénie Kubiena pour sa première cape sous les maillots bleu, jaune et rouge était chargé sur les deux buts des sénégalaises concédés au quart d’heure de jeu dans la cuisante défaite (4-0) en définitive. Avant de descendre au profit d’Esther Siluvangi, Iyombe grappillait un total de 18 minutes digne d’un baptême de feu sous les fronts d’une expérience amère à mettre dans les placards. Et depuis, c’était le loft. La dossard 4 n’a plus été convoquée pour les rencontres de la deuxième et troisième journées respectivement contre les Lionnes de l’Atlas du Maroc et des Cooper Queens. Elle a plutôt été aperçue dans les gradins en soutien de ses équipières aux côtés de Ruth Kipoyi, Djanae Longo et Marlène Kasaj.

Iyombe sortait donc de sa CAN avec une mauvaise note. Elle a justement payé les pots cassés d’être au mauvais endroit, au mauvais moment, peut-on tabler. Le contexte, disons-le, qui précédait sa première apparition n’a pas été du tout aisé pour faire éclater les talents de chacune d’entre elles. Le naufrage a été collectif. Cette fin inopinée avec Monaco sonnerait mal pour son moral. Les deux événements qui se suivent simultanément, pourraient entraver ses performances futures, si elle ne se remet pas à temps à un travail de fond avant de tenter une autre expérience plus juteuse qui lui apportera de la confiance. À deux mois de la double confrontation décisive pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine Maroc 2026 qui les attendent face aux Banyana Banyana d’Afrique du Sud en Octobre, Iyombe a intérêt de bien rebondir dans ce mercato en dépit de ces vents impétueux qui ballottent à tout bout de champ, ce, au risque de perdre définitivement sa place au profit des profils défensifs derrière lesquels Happy fait les yeux doux.

Jenovic Lumbuenadio