RDC : Vital Kamerhe note la faible inflation du Franc congolais grâce aux mesures prises par la BCC

Vital Kamerhe
Vital Kamerhe

Après la réunion de conjoncture économique ce mercredi 24 janvier autour du Premier Ministre à Kinshasa, Vital Kamerhe, ministre de l'économie en République démocratique du Congo, estime que le franc congolais n'a pas connu une forte inflation grâce aux mesures prises par la Banque centrale du Congo (BCC).

Selon lui, la diversification de l'économie est la meilleure voie pour lutter contre la dépréciation de la monnaie locale face aux devises étrangères.

« Nous allons continuer avec ces mesures et en ajouter d'autres. Dans le meilleur délai, nous allons rendre effectivement un programme de diversification de l'économie. Nous avons tous été d'accord que l'unique façon de stabiliser notre monnaie et de donner de l'embellie au franc congolais, c'est de produire. Et produire, cela implique la construction des infrastructures, telles que les routes de desserte agricole, les routes d'intérêt général et les routes provinciales. Tout ceci nous amène dans un autre domaine, celui de l'énergie, et tout cela crée de l'emploi, des richesses et donne de l'espoir pour le peuple congolais », a déclaré Vital Kamerhe.

Les protestations contre la hausse du dollar sont récurrentes à Kinshasa et dans plusieurs autres villes de la RDC. Le 19 novembre 2023, alors qu'il venait de lancer sa campagne électorale pour un deuxième mandat en tant que président de la RDC au stade des Martyrs, la foule présente réclamait unanimement la baisse du taux de change du dollar américain.

Le 20 janvier 2024, après l'obtention du deuxième mandat, c'est au même stade des Martyrs que Félix Tshisekedi a choisi de répondre à cette préoccupation. « J’ai conscience de vos attentes relatives à l'augmentation du pouvoir d'achat, la stabilité du franc congolais, la création d'une véritable industrie qui pourra concourir à la réduction de la dépendance de notre économie aux importations, notamment celles des biens et des produits de première nécessité », expliquait-il.

Avant de promettre « de protéger le pouvoir d'achat des ménages en stabilisant le niveau de l'inflation et en maîtrisant le taux de change », comme deuxième pilier de son deuxième mandat.

Bruno Nsaka