Dans son speech au 1er Forum sur l’énergie électrique, organisé le mois en 2019 à Matadi (Kongo Central), Félix Tshisekedi avait rappelé que l’accès à l’électricité est au cœur de tous les enjeux économiques, sociaux et environnementaux. Car aucun développement n’est possible sans énergie. Il avait donné l’exemple du secteur minier : « Le développement de notre potentiel minier dépend entièrement de notre offre en énergie électrique. Il en est de même pour la réalisation du port en eau profonde de Banana ».
#RDC: À la suite d'une enquête conjointe parquet général Gombe et IGF, mettant à sa charge des faits de megestion "avérée", l'ancien directeur général de la SNEL Jean Bosco Tshiyombo, a été escorté par la police et conduit au parquet général où il est auditionné
— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) October 27, 2022
L'essentiel de la production en électricité en RDC est réalisée par les barrages Inga I (inauguré en 1971) et Inga II (inauguré en 1982). Les deux sont situées sur le fleuve Congo, en aval de Kinshasa.
D'autres petites centrales, plusieurs dizaines, sont disséminées à travers le pays, mais la RDC reste classée parmi les États africains disposant d'un faible taux de desserte en électricité. Il varie entre 10 et 15% des 80 millions d'habitants. Le pays regorge encore un important potentiel hydroélectrique non exploité.
Selon les données officielles, 121 centres de population (agglomérations, bourgades, villes, villages) sont électrifiés. Aussi, 62 % de la longueur totale des lignes de distribution se trouvent dans le Kongo Central et la ville de Kinshasa, et 15 % au Katanga. Par ailleurs, sur une puissance totale installée en RDC évaluée à 2.516 MW, la Société nationale d’électricité (SNEL) dispose d’un parc de production d’environ 2.416 MW, soit 96 % de la puissance nationale installée, constitué essentiellement des centrales hydroélectriques.