Toutes ces réformes électorales devraient se faire juste après les élections de 2018: à une année des échéances de 2023, les suspicions commencent à planer 

Jacques Djoli
Jacques Djoli

La session ordinaire du mois de mars à l’Assemblée nationale sera consacrée essentiellement aux débats sur le processus électoral, avait annoncé Christophe Mboso, président de la chambre basse du parlement. Pour éviter les retards, il avait confirmé que la proposition de loi électorale sera examinée. Il a ainsi appelé les différentes institutions, je cite, à lever tout obstacle sécuritaire et financier susceptible d’avoir un impact sur l’organisation du processus électoral. Près d’un mois plus tard, ces débats ne sont toujours pas encore ouverts. Plusieurs autres matières ont été traitées, mais celles relatives aux élections attendent toujours.

« Tout ce qui est réforme normative doit se faire directement après les élections. C’est pendant la période post-électorale qu’on sent le besoin de reformer la loi », explique dans Objectif 2023, émission électorale de ACTUALITE.CD, le député Jacques Djoli Eseng'Ekeli.

L’ancien vice-président de la CENI cite quelques matières qui doivent faire l’objet de la réforme: « La loi que nous avons aujourd’hui n’a pas prévu comment concrètement le vote électronique peut se faire. Il faut régler cette question. La loi d’hier mettez en place le système de seuil qui reste discutable. Il y a des personnes qui ont été élues seules sans que leurs partis aient atteint le seuil. Il y a la question de la publication des résultats ». 

Près de 20 réformes à effectuer: « Au niveau du G13, nous avions retenu au moins 18 reformes à introduire dans la loi électorale. Après la publication des élections de 2019, il y a eu des problèmes tant pour la présidentiel que pour les législatives. Les contentieux étaient importants. La question de la publication des résultats sans avoir la chaîne de la publication bureau de vote par bureau de vote, c’est un problème. Quel est le cadre normatif ou réglementaire par machine à voter? On en parle, mais ça n’existe pas. Il faut régler tout cela ». 

Aujourd’hui, « la priorité, c’est la loi. La loi électorale, c’est la loi la plus importantes dans un système politique. C’est la règle pour accéder au pouvoir ». 

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