Depuis trois mois à peine, près 2 300 morts parmi les civils dans l’est de la RDC

Les déplacés sur le site de Roe (Djugu). Ph. ACTUALITE.CD
Les déplacés sur le site de Roe (Djugu). Ph. ACTUALITE.CD

Depuis le début de cette année, soit depuis trois mois à peine, la MONUSCO a documenté près 2 300 morts parmi les civils dans l’est de la RDC.

Bintou Keita, cheffe de la mission onusienne mardi lors de la présentation d’une mise à jour de la situation actuelle en République démocratique du Congo, a souligné que la Mission a redoublé d’efforts pour mieux protéger les civils mais, a-t-elle ajouté, il faut être réaliste.  Pour elle, sans une conjugaison d’approches sur les causes et les symptômes, les ressources de de la Mission et celles de l’armée congolaise ne suffiront pas face à une telle détérioration de la sécurité.  

Elle a réitéré son appel à la mise en œuvre par le Gouvernement de stratégies politiques globales, dont des mesures et des réformes pour rendre possibles la stabilité et une paix durable dans l’est de la RDC.

« Face à ces dynamiques sécuritaires très inquiétantes, la MONUSCO a redoublé d’efforts pour mieux protéger les civils, menant des opérations offensives en Ituri, accompagnant les opérations conjointes FARDC/UPDF, déployant des unités en appui aux FARDC pour accroitre la dissuasion contre le M23 au Nord Kivu, et poursuivant ses déploiements mobiles pour offrir une protection aux 6 déplacés aux Sud-Kivu », a t-elle ajouté. 

La solution n’était pas que militaire, elle a salué le travail effectué par ses équipes équipes civiles avec les communautés concernées pour tenter d’apaiser les tensions, encourager le dialogue, et documenter les responsabilités des crimes afin de promouvoir la lutte contre l’impunité.