Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), un département du Secrétariat de l'ONU, rapporte qu’en 2021, 7 personnels humanitaires ont été tués. Ces incidents sont concentrés dans les provinces de l’Est dont 3 au Nord-Kivu, 2 en Ituri, 1 au Sud-Kivu et 1 au Tanganyika. Au total, 292 incidents ont été enregistrés dont des actes de violence armée.
« Les actes de nature criminelle, tels que des vols à main armée ou des braquages de véhicules/convois humanitaires, commis par divers types d’acteurs, constituent une des causes principales des actes de violence envers les personnels humanitaires », explique OCHA.
En 2021, le BCNUDH, pour sa part, a documenté 556 victimes adultes de violences sexuelles liées au conflit (548 femmes et huit hommes) parmi lesquelles 96% (soit 531 femmes et 6 hommes), ont été victimes de viols. Il s’agit d’une diminution de 21% par rapport aux 680 victimes adultes documentées en 2020. Les combattants de groupes ou de milices armés demeurent les responsables de la majorité des personnes affectées en 2021 (70%). Quant aux agents de l’État, ils sont responsables à la hauteur de 30 %, ceux-ci étant principalement des militaires des FARDC (28%).