RDC-Rwanda: Cet accord est « encourageant pour la perspective d'une résolution pacifique du conflit et d'un recentrage sur les objectifs de développement » (FMI)

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Signature de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda sous l’égide des États-Unis

Le Conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) a salué mercredi 2 juillet 2025 la signature de l'accord de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda sous la médiation des États-Unis d'Amérique. Cette institution de Bretton Woods l'a fait savoir dans le communiqué relatif à la conclusion de la première revue de l'accord au titre de la Facilité de Élargie Crédit (FEC) pour la République Démocratique du Congo (RDC) approuvé le 15 janvier 2025.

Selon le FMI, la conclusion de la première revue a permis un décaissement immédiat équivalant à 190,4 millions de DTS (environ 261.9 millions de dollars américains) pour satisfaire les besoins de balance de paiements, portant le montant total des décaissements à ce jour à 380,5 millions de DTS (environ 523.4 millions de dollars américains).

« L'accord de paix récemment signé entre les gouvernements de la RDC et du Rwanda, sous la médiation des États-Unis, est encourageant pour la perspective d'une résolution pacifique du conflit et d'un recentrage sur les objectifs de développement », dit le Fonds Monétaire International (FMI).

La République démocratique du Congo et le Rwanda ont signé vendredi 27 juin dernier sous les auspices des États-Unis, un accord de paix. Cet accord vise à mettre fin au conflit dans l'Est de la RDC, qui a fait des milliers de morts et déplacés. Cet accord, que l'administration Trump ne cesse de célébrer, a pour soubassement la Déclaration de principes approuvée en avril entre les deux pays. Il comprend des dispositions sur «le respect de l'intégrité territoriale et l'arrêt des hostilités » dans l'est de la RDC marquée par les offensives menées par la rébellion de l'AFC/M23 soutenue par le Rwanda.

Dans le même registre, cet accord comprend également des dispositions sur « le désengagement, le désarmement et l'intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques », ainsi qu'un « mécanisme conjoint de coordination en matière de sécurité ». Si Washington a « mené les négociations entre Kinshasa et Kigali, le Qatar va s'occuper « des négociations entre le gouvernement congolais et le M23 ».

Clément MUAMBA