Devant les forces vive de Bunia (Ituri), Félix Tshisekedi a une fois de plus dénoncer la mafia dans l’armée. Il s’est montré très critique envers les forces de l’ordre et particulièrement l’affairisme au sein des FARDC.
« Il y a un problème d’effectif dans notre armée. Je suis arrivé aux affaires et j’ai fonctionné évidement comme mes prédécesseurs, en m’appuyant sur nos institutions: l’armée, la police, etc. », a t-il dit.
Il déclare avoir plus d’expérience, ce qui lui permet de mieux percevoir les problèmes.
« C’est avec le temps, l’expérience qu’on se rend compte qu’il y a beaucoup de magouilles qui minent nos forces de sécurité. Il s’est développé en même temps la mafia dans l’armée, dans nos institutions. Regardez aussi au Sénat. La loi du silence. On tue en silence, on magouille en silence, on trafique en silence ».
Le mal s’est normalité au sein de l’armée.
« C’est devenu un modus vivendi, sans signer signer quoi que ce soit. C’est une mafia qui arrange tout le monde », a ajouté le Chef de l’Etat.
La société civile a toujours demandé à Félix Tshisekedi d’accélérer avec le processus de lutte contre l’impunité au sein de l’armée.
« On a beaucoup discuté des problèmes des officiers problématiques qui occupent toujours des positions de haut niveau au sein des forces de sécurité et qui ont été impliqués dans les graves violations des droits de l’homme depuis des années et quelques-uns ont été sanctionnés par l’Union Européenne, les Etats-Unis et le Conseil de sécurité », avait déclaré à ACTUALITE.CD Ida Sawyer, directrice adjointe pour l’Afrique à Human Rights Watch (HRW) en octobre 2019.
Si John Numbi et sa suite sont poursuivis dans la cadre de l’assassinat de Floribert Chebeya, des questions se posent sur plusieurs autres officiers de l’armée cités dans plusieurs autres affaires.