Face aux difficultés de tenir les élections locales, Nangaa met sur la table l’option  d’un moratoire 

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Corneille Nangaa était devant les députés nationaux ce vendredi pour présenter le rapport général sur le processus électoral. Il est également revenu sur les réformes notamment pour ce qui est des scrutins qui ne se sont pas encore tenus.

Pour rappel, le cadre légal des élections prévoit 11 types de scrutins, dont 6 au niveau local qui n’ont jamais été organisés depuis 2006 pour des raisons techniques (fichier en 2006 et 2011) et du nombre excessif des élus. 

Nangaa est revenu sur le coût prohibitif à la fois pour l’organisation des scrutins, mais davantage pour la prise en charge de 11.735 élus et de 734 Conseils locaux, 311 Conseils municipaux ainsi que 32 Conseils urbains. Sans oublier la non-viabilité au stade actuel des infrastructures locales devant abriter les organes délibérants issus des élections. 

Il a relevé deux options qui seraient possibles. 

La première option consisterait à faire un moratoire sur ces élections pour une durée raisonnable à déterminer. Ceci aura comme implications : la nomination des animateurs locaux par une autorité à déterminer, la suspension de certaines dispositions de la loi électorale et l’installation d’un système de contrôle administratif et financier à la base. 

La deuxième option consisterait à garder les élections locales, mais en ramenant les entités territoriales décentralisées au niveau des territoires actuels. Cela réduirait le nombre des conseils de 1 077 à 177 (145 conseils territoriaux et 32 conseils urbains) et présenterait un avantage budgétaire énorme pour le trésor public et une facilité opérationnelle importante pour la CENI.