Très engagé, le nouveau cardinal était au front dans la lutte pour l’alternance

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Lors du consistoire en la basilique Saint-Pierre ce samedi, Mgr Fridolin Ambongo sera parmi les treize nouveaux cardinaux qui recevront la barrette des mains du Pape François. C’est un cardinal qui ne cache pas son engagement : « L’Eglise de la RDC a une particularité, c’est une Eglise qui a toujours pris partie depuis très longtemps, pas seulement avec nous aujourd’hui. C’est devenu une tradition d’une Eglise qui s’est toujours mise du côté du peuple. Cette façon de servir le peuple a été confirmée par l’orientation du Pape François d’aujourd’hui », a déclaré le nouveau cardinal dans une interview à Vatican News. ACTUALITE.CD vous propose ses 10 citations tirées de ses sorties médiatiques ces deux dernières années.

  1. Quelques heures avant la cérémonie de création comme cardinal. « L’Eglise de la RDC a une particularité, c’est une Eglise qui a toujours pris partie depuis très longtemps, pas seulement avec nous aujourd’hui. C’est devenu une tradition d’une Eglise qui s’est toujours mise du côté du peuple. Cette façon de servir le peuple a été confirmée par l’orientation du Pape François d’aujourd’hui ».
  2.  Dans une interview en juillet. « Vu la délicatesse de sa situation actuelle, nous avons donné des conseils au président de la République. Il a tout intérêt à travailler avec ses collaborateurs d’hier, de l’opposition qui sont encore là. Il commettrait une grosse erreur s’il tourne le dos à ses anciens alliés de l’opposition, parce que ça va le fragiliser vis-à-vis de ses collaborateurs au sein du pouvoir, le FCC »
  3. Dans une interview en juillet. « L’actuel président n’a pas les coudées franches pour mettre en application sa politique. L’ancien régime contrôle encore l’essentiel du levier du pouvoir. En commençant par les deux chambres du parlement, la CENI, la Cour constitutionnelle, le service secret, etc. C’est pour ça qu’on se demande de savoir ce qui reste au nouveau président »,
  4. Obsèques d’Etienne Tshisekedi. : « Il vous revient à vous et à vos collaborateurs de parachever l’idéal sociopolitique de votre illustre père pour conduire le peuple congolais dans sa diversité vers la terre promise. Terre de prospérité sans exclusion, terre de respect mutuel et de convivialité, terre de justice et de paix, la paix véritable pour tous les fils et toutes les filles du Congo ».
  5. Message de pâques en avril 2019. "Les désespoirs gagnent de plus en plus les cœurs des Congolaises et des Congolais. Les récents éléments politiques n'ont pas beaucoup réalisé les rêves de notre peuple".
  6. Dans une interview en mars 2019 : « Comme nous l’avons toujours dit, ce résultat est un déni de vérité. Et nous sommes convaincus que l’on ne peut fonder l’avenir d’une nation sur le mensonge. C’est d’ailleurs le message que je viens de porter au département d’État, à Washington, et que je vais répéter au Quai d’Orsay, où je dois être reçu cette semaine ».
  7. Dans une homélie quelques jours avant les élections de décembre 2018. « S’ils vous donnent de l’argent, prenez et bouffez le, mais vous, devant l’urne, pensez à vos souffrances. Vous allez voter pour que nos malheurs se terminent. Parmi tous ces candidats, vous allez choisir qui peut améliorer notre bien-être ».
  8. Message de Noel 2018: Est-ce excessif d’affirmer que le peuple congolais est en exil sur sa propre terre ? Que d’humiliations et de manque du nécessaire vital, que du mépris de la dignité de la personne humaine et de ses droits les plus fondamentaux ! On se croirait aujourd’hui au Congo à l’époque d’Israël où l’obscurité du péché couvrait tout le pays ».
  9. 25 février 2018 à la suite de la répression d’une marche du CLC. « Que le sang d'Eric Boloko ainsi que le sang de tous les blessés fécondent notre pays, notre province pour un avenir meilleur pour notre peuple. Que leur mort et blessures ne soient pas un événement inutile, vain. Nous disons notre admiration à la population de Mbandaka qui a vaincu le démon de la peur. Personne d'autre ne viendra vous tirer de la misère sinon vous-mêmes. Prenez courage, et tenez-vous debout, nous bâtirons un pays plus beau qu'avant ».
  10. Septembre 2017, quand le dialogue politique s’enlise. « On ne peut terminer une mission avec des gens qui ne se servent du Dialogue que comme tremplin pour se maintenir au pouvoir ».