Tous les acteurs de la riposte contre la maladie à virus Ebola semblent unanimes : l’épidémie n’est pas sous contrôle et a tendance à s’étendre davantage en plus du retour vers des zones où semblaient maitriser la situation.
ALIMA (The Alliance for International Medical Action), qui est mobilisée sur le terrain depuis août 2018, rapporte par exemple que ces deux dernières semaines, elle a dû fortement augmenter sa capacité de prise en charge dans l’un de ses deux centres de traitement Ebola.
« À Béni, ALIMA n’a jamais admis autant de patients malades d’Ebola. Plus de 60 patients confirmés pour la maladie Ebola y sont actuellement hospitalisés », dit l’ONG dans un communiqué.
Depuis août 2018, l’organisation a pris en charge dans l’ensemble de ses centres 5284 patients. Sur 569 patients confirmés pour la maladie Ebola, 277 ont été guéris.
Au total, depuis un an, 2671 personnes ont été diagnostiquées porteuses du virus Ebola, parmi lesquelles 1790 décès selon l'OMS.
Sad news coming from Goma, #DRC - the second #Ebola case has been confirmed. There is no indication at the moment that this person is linked to the first case identified in this city on 14 July. Rapid response teams have swung into action to prevent further transmission. pic.twitter.com/zrcGvfn3NX
— Tedros Adhanom Ghebreyesus (@DrTedros) July 31, 2019
Ce mardi 30 juillet, un deuxième cas confirmé de la Maladie à Virus Ebola a été diagnostiqué et pris en charge au centre de traitement situé à l’Hôpital Général de Référence de Goma, supporté par Médecins Sans Frontière (MSF). L’ONG internationale estime, pour sa part également, que ce deuxième cas est « un autre signe inquiétant que l’épidémie n’est pas sous contrôle ».