Le Comité international de la croix rouge (CICR) organise du 23 au 25 juillet à Kinshasa, un séminaire de formation dans le Droit International Humanitaire (DIH) à l'intention des magistrats du ressort de la Cour d'Appel de Kinshasa.
Cette formation fait suite à un constat selon lequel la question de la répression pénale des violations des règles du DIH commises lors des conflits armés qui opposent les forces gouvernementales à divers groupes armés dans la partie orientale de la RDC, se pose avec beaucoup de force.
Le principal handicap est connu : la méconnaissance, ou la connaissance insuffisante des règles du DIH par les praticiens du droit.
« La répression des violations des règles du DIH perpétrées au cours d'un conflit armé revient au pouvoir judiciaire, qui est appelé à juger des personnes suspectées d'avoir commis des crimes de guerre ou encore à collaborer avec des juridictions pénales régionales et internationales, telle que la Cour pénale internationale (CPI) », souligne le communiqué du CICR mis à la disposition de la presse.
Face à ces crimes, l'organisation internationale précise que le plus important n'est pas des poursuites engagées ou des condamnations prononcées, mais plutôt « la capacité de ceux qui sont en charge de l'application des lois à recourir aux traités pertinents en matière de DIH et à faire référence au droit coutumier dans la répression des personnes prévenues d'avoir commis des violations lors de ces conflits armés ».
Un autre séminaire de formation est prévue du 14 au 16 août 2019 à l'intention des avocats du barreau de Kinshasa.
Thérèse Ntumba