Pendant 15 jours, le candidat président de la République, Théodore Ngoy, est mis sous embargo dans les médias kinois sur décision du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication (CSAC).
« Attendu que dans cette édition du journal télévisé, Théodore Ngoy, pasteur de son état, acteur social et candidat au scrutin présidentiel de 2018, soumis à l'obligation de réserve au regard des prescrits du code de bonne conduite pour les acteurs politiques, a fait une déclaration de nature à inciter la population à la violence et à la contestation des résultats provisoires du scrutin présidentiel », dit le CSAC dans une lettre du samedi 5 janvier 2019 adressée à Théodore Ngoy.
C'est sur la chaîne de télévision CCTV que Théodore Ngoy s'était exprimé.
« On se prépare à nous tirer dessus parce que nous allons contester la nomination de cet individu comme président de la République. Et le peuple congolais n'a pas peur de mourir. Si on veut nous tuer, qu'on nous tue et il faudra qu'on nous tue pour que ce monsieur puisse régner sur ce pays. Nous avons le droit de contester, y compris dans la rue », des propos que le CSAC attribue à Théodore Ngoy.
Certains journalistes au sein de la rédaction de CCTV, chaîne proche de l'opposition, déclarent que le signal de ce média a été coupé suite à ces propos.
Stanis Bujakera Tshiamala