La Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a demandé ce mardi 14 novembre 2017 aux autorités congolaises à veiller au respect du droit de manifester.
<em>« Au moment où plusieurs organisations </em><em>politiques et de la société civile appellent à des manifestations sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo à partir de 15 novembre, la Mission de de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) réitère son attachement au respect des droits de l’homme et à l’expression pacifique des opinions »</em>, dit la MONUSCO dans un communiqué.
Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) a appelé à une manifestation le 15 novembre 2017 pour exiger l’alternance politique en RDC.
<em>« Le 15 novembre 2017, journée de manifestations sur toute l’étendue du pays : il est demandé aux Congolais de manifester pacifiquement dans leurs quartiers en fermant les routes et les avenues, en observant une journée sans école ni université ni marché, et en exigeant aux bureaux de l’administration de fermer leurs portes. Cette journée est destinée à démontrer la capacité de mobilisation et de préparation du peuple avant l’assaut final le mercredi 28 novembre », </em>avait déclaré le mouvement citoyen dans une déclaration faite lundi 6 novembre 2017.
Cet appel a été répercuté par les opposants et d’autres mouvements citoyens.
<em>« La Dynamique appelle le peuple congolais à participer massivement à toutes les actions projetées par le Rassemblement et à celles annoncées par les mouvements citoyens, notamment celle du 15 novembre prochain initiées par la LUCHA, FILIMBI, Les Congolais Debout et d’autres associations et mouvements des jeunes (…). Seule une TRANSITION SANS KABILA demeure la solution la plus viable pour assainir la situation politique, sociale et sécuritaire nécessaire à la préparation des élections crédibles et apaisées dans notre pays », </em>avait renchéri la Dynamique de l’opposition dans une autre déclaration.
Pour Maman Sidikou, Représentant spécial du Secrétaire général en République démocratique du Congo et chef de la MONUSCO, « d<em>ans le contexte actuel de transition politique, il est important que toutes les voix puissent s’exprimer dans le calme et de façon pacifique. Conformément à son mandat, la MONUSCO se réserve le droit d’observer les événements et de rapporter d’éventuelles violations des droits de l’homme. » </em>