RDC : Dans son rapport 2017, JED a recensé trois cas d’atteinte à la liberté de la presse contre les journalistes d’ACTUALITE.CD

<span style="font-weight: 400;">Dans son rapport 2017, présenté le jeudi 2 novembre 2017, à l’occasion de la Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre des journalistes, Journaliste en Danger (JED) a recensé trois cas d’atteinte à la liberté de la presse qui concernent directement ACTUALITE.CD</span>

<span style="font-weight: 400;">Le premier cas se rapporte au journaliste Tchèques Bukasa, interpellé au Camp militaire Kokolo (Kinshasa) où il a été détenu pendant six heures pour « <em>outrage aux services de renseignements</em> », le 4 décembre 2016. Il a été arrêté à la Place Victoire, par un groupe de six personnes en tenue civile se présentant comme agents de service de renseignement. Il lui a été signifié qu’il a été interpellé dans le cadre d’une opération  de recherche des personnes qui fomenteraient  des mouvements insurrectionnels, rappelle JED.</span>

<span style="font-weight: 400;">Les journalistes Christine Tshibuyi et Pascal Mulegwa ont été également interpellés, intimidés et confinés dans la cour d’une école le 31 juillet 2017 et cinq autres journalistes d’autres médias. Ils ont été libérés à la suite de l’intervention du nouveau commissaire provincial de la police, le général Sylvano Kasongo. L’ONG rappelle que tous couvraient les rassemblements populaires qui réclamaient le respect de l’Accord politique du 31 décembre. Christine Tshibuyi figure également sur la liste dix femmes journalistes victimes d’atteinte à la liberté de la presse.</span>

<span style="font-weight: 400;">Sosthène Kambidi, correspondant d’ACTUALITE.CD à Kananga (Kasaï Central) a été menacé, le 10 février 2017, par les militaires FARDC pour avoir rapporté l’information en lien avec plus de 40 personnes dont des enfants recrutés par les miliciens de Kamwina Nsapu qui avaient attaqué Tshimbulu.</span>

<span style="font-weight: 400;">Au total, JED a documenté 121 cas d’attaques contre les médias dont près de la moitié sont constitués des violences physiques contre les journalistes. C’est un bilan en hausse étant donné que l’organisation avait enregistré au moins 87 cas en 2017.</span>