Plus de la moitié (50,41%) d’atteintes à la liberté de l’information portent la signature des services de sécurité et de renseignements congolais, a révélé Journaliste en danger (JED), ce jeudi 2 novembre 2017, au cours de la présentation de son rapport annuel.
<em>« Cela va sans dire que la règle de droit a cédé la place à la loi du plus fort. Plusieurs journalistes ont été, en 2017, exposés à des menaces et agressions physiques ou ont été victimes de détentions arbitraires et illégales dans les installations de la police ou de l’Agence Nationale de Renseignements »,</em> dit l’ONG.
JED constate aussi que les autorités politiques et administratives ont, selon l’échelle de 33,06%, dangereusement porté atteinte à la liberté de l’information, notamment dans les provinces.
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Commentant ce rapport, Clea Kahn-Sriber, responsable du Bureau Afrique de Reporters Sans Frontières (RSF), estime qu’il est temps que la communauté internationale prenne ses responsabilités face « <em>à la répression systématique de la liberté de la presse des Congolais et en tire les conclusions qui s’imposent</em> »