Lambert Mende rejette le rapport de Journaliste en Danger (JED) qui le cite parmi l’un des “bourreaux de la presse en République démocratique du Congo”, en 2017. Le ministre de la Communication et des Médias dénonce «l’activisme politique » dans le chef de l’ONG de défense de la presse. Il invite cette dernière à se conformer au droit.
«<i>C’est tout simplement de l’activisme politique, ce rapport de JED. Au sujet de la coupure du signal de RFI, il s’agit du rapport entre les États. Il y a des principes qui doivent être respectés, et quand RFI s’est conformée aux lois congolaises, son signal a été rétabli. Elle travaille en collaboration avec la RTNC. A propos de la Radio Okapi, il y a un accord de siège, et nous avons l'obligation de faire respecter les lois du pays en cas de dérapage. Nous sommes un Etat de droit. Concernant la restriction des mouvements des correspondants de la presse étrangère, nous exigeons une collaboration avec les journalistes locaux. Ça se fait aux États-Unis, en France et partout. Nous sommes un Etat de droit, c’est ce que JED doit comprendre</i>», a dit Lambert Mende ce jeudi 2 novembre 2017 à ACTUALITE.CD
Lambert Mende ajoute qu’en RDC, la liberté de la presse est une réalité. «<em>Si la liberté de la presse était inexistante au Congo, les membres de JED seraient déjà arrêtés depuis longtemps</em> », a-t-il dit.
Dans son rapport annuel publié ce jeudi 2 novembre 2017 à l'occasion de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes, JED note plus de 121 cas d’attaque aux médias. Parmi les bourreaux de la presse, Journaliste en Danger cite, entre autres, Lambert Mende, Carolle Agito, Ngoy Kasanji et Jean Claude Kazembe.
<strong>Stanys Bujakera Tshiamala</strong>